Ce texte a été généré par une I.A.

Nous aimons la technologie parce que nous aimons l’humain.

Nous plongeons dans l’écran avec délice, nous aimons les sortilèges numériques. Ils font aussi notre monde et dessinent cet avenir que nous accueillons avec confiance. Et prudence. Comme il se doit.

Nous aimons les arts sous toutes leurs formes. Des peintures rupestres aux installations virtuelles, la longue histoire a creusé ce sillon de l’inventivité. Les hommes se sont représentés, reconnus, réinventés. S’il est une chose que nous savons, c’est l’erreur du conservatisme borné qui voit dans le nouveau une abolition de l’ancien. La photographie n’a pas tué la peinture. Au contraire. La dernière s’est alimentée de la première, redéfinissant son champ propre, déployant des manières neuves, d’inédites aventures pour l’œil et l’esprit.

Même promesse avec l’Intelligence Artificielle. Même erreur. Chat GPT ne tuera pas l’écriture. Depuis quelques semaines, tout l’Internet ne bruisse que de cela : un mouvement d’ampleur se prépare, il balayera tout, absolument tout, laissant l’être de chair captif de la machine et de sa paresse.

C’est se méprendre. Nous en avons la conviction. Sans doute le contenu web de piètre qualité sera-t-il remplacé. Et ensuite ? La médiocrité a-t-elle plus de charme lorsqu’elle est production humaine ? Et les métiers de la communication, de l’information, céderont-ils devant les combinaisons et les recombinaisons, à l’infini, du déjà fait ? Évidemment pas. On se paye de mots. On cherche le frisson.

Chat GPT ne comprend pas. Il imite la compréhension. Tous, nous avons lu ces exemples de réponses incomplètes, erronées, parfois ubuesques. Chat GPT ne pense pas. Il progressera, à coup sûr, mais ne pensera jamais. Il tirera parti des innombrables données en ligne, réjouissons-nous, mais sans y ajouter quoi que ce soit.

L’homme est un être historique, jamais achevé, qui se construit dans la durée et n’est rien d’autre que ce qu’il fait. Celui de demain sera probablement déchargé d’une foule de tâches. Il automatisera pour analyser, pour anticiper, pour faciliter ou sécuriser. Il tâtonnera sans doute, puis composera finalement un rapport pacifié avec ces technologies bouleversantes. Mais, toujours, il fera. Comme nous faisons.

Un métier restera humain tant que nous l’apprécierons comme tel. Quiconque y place le soin, l’écoute, l’humour, la saisie des implicites ou la créativité a déjà son pied dans le futur. Aux côtés des tâches programmées, aux côtés des modèles prédictifs, aux côtés des fusions encyclopédiques.